Ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 18het jusqu'à 19h le dimanche.
Mission spatiale
Danser, le cahier d'activités
Le 24 mai 1937, dans le cadre de l’Exposition internationale de Paris, le Palais de la découverte ouvre ses portes à un public curieux, venu nombreux pour s’émerveiller de la science. Le 13 mars 1986, à l’occasion de la rencontre entre la sonde Giotto et la comète de Halley, la Cité des sciences et de l’industrie est inaugurée dans le Parc de la Villette.En 2009, la Cité des sciences et de l’industrie et le Palais de la découverte sont regroupés en un établissement commun, Universcience. Le double anniversaire des 30 et 80 ans donne l’occasion à ce dernier de retracer le chemin parcouru par chacun des deux sites au service de la diffusion de la culture scientifique, technique et industrielle, et de mettre en avant sa muséologie vivante et inventive, son expertise en médiation humaine et son ingénierie culturelle de haut niveau.Cette célébration ouvre la possibilité, dans le même temps, d’engager une nouvelle dynamique pour les décennies à venir.
1937, 1986. Les époques et la perception des enjeux liés à la science diffèrent. Des décennies après, revisitons les objectifs des deux musées et suivons leurs évolutions en fonction des changements de société, des avancées de la science, des usages du public.
Cette première journée est rythmée par des interludes de 5 à 10 minutes d’images d’archive et de créations audiovisuelles.
avec Jacqueline Eidelman, responsable de la mission « Musées du XXIe siècle », ministère de la Culture et de la Communication.
INTERLUDE : naissance du Palais de la découverte en images
Montrer « la science en train de se faire » au Palais de la découverte. Susciter l’intérêt des citoyens pour les enjeux de société liés aux sciences et techniques à la Cité des sciences et de l’industrie. Quels grands principes ont présidé à la création des deux musées de science ? Quels moyens leur donne-t-on ?
avec Andrée Bergeron, historienne des sciences, Centre Alexandre-Koyré, CNRS/EHESS/MNHN ; Jean Davallon, ancien directeur du laboratoire Culture et Communication, université d’Avignon et des Pays de Vaucluse ; Dominique Ferriot, professeure des universités en histoire et muséologie technique, ancienne directrice du Musée des arts et métiers ; Vincenzo Lipardi, de la Citta della Scienza de Naples.
Depuis le psychologue Jean Piaget, les théories de l’apprentissage ont évolué sous l’effet des sciences cognitives et des nouveaux outils numériques. Le musée peut-il inventer de nouvelles pédagogies ?
avec Élisabeth Caillet, agrégée de philosophie et docteur en sciences de l’éducation ; Olivier Houdé, professeur de psychologie du développement, université Paris-Descartes ; Olivier Las Vergnas, vice-président délégué culture et patrimoine scientifique de l’Université Lille1 ; François Taddei, biologiste, directeur du Centre de recherches interdisciplinaires à Paris.
Nous sommes tous, visiteurs, acteurs culturels, scientifiques, tour à tour émerveillés par les miracles que permettent les sciences et les techniques, effrayés par certaines de leurs conséquences sur l’environnement, la santé et la puissance guerrière, embarrassés pour exprimer un avis éclairé sur ces sujets. Comment le musée clarifie-t-il les relations complexes entre les citoyens et la connaissance ?
avec Marie-Françoise Chevallier-Le Guyader, directrice de l’Institut des hautes études pour la science et la technologie ; Joëlle Le Marec, professeure en sciences de l’information et de la communication à l’université Paris-Sorbonne ; Laurence Monnoyer-Smith, ancienne vice-présidente de la Commission nationale du débat public, commissaire générale au développement durable ; Dominique Vinck, sociologue des sciences, professeur à l’université de Lausanne, Laboratoire de cultures et humanités digitales.
Certains ont participé aux projets fondateurs, nombre d’entre eux contribuent aux contenus proposés aux publics, depuis les expositions jusqu’aux films, en passant par les conférences et les formations de médiateurs. Quels sont les objectifs de ces scientifiques ? Comment articulent-ils leurs recherches et leur souhait d’échanger avec le plus grand nombre ?
avec Guillaume Lecointre, biologiste systématicien, Muséum national d’Histoire naturelle ; Roland Lehoucq, astrophysicien, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives ; Jean-Marc Lévy-Leblond, physicien et philosophe, université Nice Sophia Antipolis ; Valérie Masson-Delmotte, climatologue, Institut Pierre-Simon Laplace ; Yaël Nazé, astronome, université de Liège.